Pour le pèlerinage diocésain à Lourdes (4-9 août 2024) : une vente de chocolats et de pâtes de fruits fabriqués par la chocolaterie artisanale « Glatigny » d’Alençon est organisée jusqu’à Pâques au profit de l’hospitalité :
« Que l’on vienne en procession. » Il s’agit pour cette année 2024, de la 3 e partie du message adressé à Bernadette par la Vierge, le 2 mars 1858 lors de la 13 e apparition.
Marcher en procession c’est se mettre en route. C’est répondre à un appel, se rassembler et marcher ensemble vers une terre promise, encore inconnue, mais empruntée avec confiance dans l’espérance qu’elle nous conduise à Dieu. A Lourdes, Marie demande de se mettre en marche vers son Fils. Elle appelle à la conversion, à la prière, et elle invite à « aller boire à la source et à s’y laver ». Depuis le Covid, nous redécouvrons le sens premier de ce geste. Il ne s’agit pas de prendre un bain, mais symboliquement, de passer de l’eau sur notre visage, pour signifier que nous lavons ce qui assombrit notre cœur, obscurcit notre regard.
A Lourdes, le malade est premier. Toutes les infrastructures lui facilitent l’accès aux différents lieux. C’est à Lourdes que le service hospitalier s’est constitué pour prendre soin des plus fragiles, ouvrant la voie aux diocèses. Les hospitalités étaient nées ! Pour Séez, l’hospitalité a été fondée le 8 septembre 1921 (fête de la nativité de la Vierge). Depuis, des hommes, des femmes de tous âges perpétuent bénévolement le service des malades, pour qu’ils vivent au mieux leur pèlerinage. Ce service se vit en salle de restauration, en chambres (ménage, rangement, aide à la toilette et à l’habillage si nécessaire), et lors des déplacements vers les différentes lieux et célébrations).
Le pèlerinage débute et se termine au lieu de départ des bus. Pour prendre soin des malades dans les cars à l’aller comme au retour, ainsi qu’à Lourdes, la présence d’hospitaliers en nombre suffisant est indispensable. Comme tous pèlerins ils règlent la totalité de leur pèlerinage.
Afin d’assurer la continuité du service, et de limiter le co-voiturage, la vente de chocolats, permet de baisser le coût du transport (30 € minimum par personne). Elle se poursuivra jusqu’à Pâques. Merci de l’accueil que vous réserverez aux vendeurs.
Philippe Auffret,
Délégué diocésain de l’hospitalité,
Diacre permanent