L'encyclique Laudato Si, du pape François, publiée le 24 mai 2015 a pour sous-titre Sur la sauvegarde la maison commune. Cette encyclique est une "invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous." '(LS 14)
Quelques extraits de Laudato Si, sur un chant du groupe lyonnais Glorious, avec des images glanées sur le net.
Le pape François conclut l'encyclique avec deux prières :
Prière chrétienne pour la création
Dans le diocèse de l'Orne, l'appel du pape François a entraîné la création d'un groupe "Laudato Si". Ce groupe se réunit environ tous les trimestres et fait quelques propositions pour relever avec tous ceux qui le souhaitent "Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune (qui) inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer." (LS 13)
Ce groupe met à disposition différents outils pour le mois de la création et cherche à recenser et impulser différentes actions qui se mettent en place dans le diocèse.
En 2020, la Conférence des évêques de France a lancé un magazine Internet ou webzine, intitulé Tout est lié, consacré à l’écologie intégrale. Questionnements, débats, initiatives, actions engagées durablement, expérimentations, le magazine s’enrichira en permanence de ce qui se vit partout dans l’Église et dans la société, à travers quatre rubriques, reprenant les grands axes de Laudato Si’ : constater, enraciner, comprendre et agir.
L’écologie intégrale est un chemin pour « faire Église ».
Contact : Sr Hélène Versavel Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Interviews des frères Claude et Emmanuel, frères missionnaires des campagnes à la Carneille, sur KTO
Propositions de la commission Laudato si’ aux paroisses sur la sobriété
La commission Laudato si’ du diocèse de Séez, s’appuyant sur l’encyclique et les propositions du label Eglise verte vous indique quelques pistes pour aller vers plus de sobriété. Vu le contexte actuel, nous avons choisi des aspects qui sont plus spécifiquement en lien avec l’énergie.
Bien entendu, tous ces appels sont à discuter et réfléchir suivant les possibilités techniques et humaines des différents lieux.
Nous faisons des propositions qui n’ont pas ou peu d’impact en terme d’investissement.
L’éclairage :
- Qui est responsable de l’éclairage extérieur des églises quand celles-ci sont illuminées de nuit ? Si c’est la paroisse, voilà un premier geste à poser. Si c’est la mairie, il serait bon de voir avec elle comment éteindre. Même si ce n’est pas de la responsabilité de la paroisse, les personnes peuvent penser que c’est l’Eglise qui dépense de l’énergie.
A noter : la loi dite Grenelle II impose l’obligation d’éteindre les bâtiments entre 1 heure et 6 heures du matin
C’est possible : Les deux projecteurs qui éclairaient toute la nuit l’église du Sacré-Cœur à Bagnoles de l’Orne sont coupés depuis plus d’un an.
- Les ampoules dans les églises, les salles paroissiales, les presbytères, etc., tous les bâtiments qui dépendent des paroisses : Quand c’est possible, remplacer les ampoules classiques, même basse consommation, par des LED.
C’est possible : Dans l’église Saint Sauveur de Bellême, les ampoules ont toutes été remplacées. La paroisse s’est mise en lien avec la mairie qui a réalisé cette opération.
- Installer des détecteurs de présence dans les lieux de passage fréquentés régulièrement. Ces détecteurs captent aussi la luminosité et allument les éclairages en fonction de celle-ci.
C’est possible : Les toilettes de la maison diocésaine sont tous équipés de ce type de détecteur
- Discerner s’il y a vraiment besoin d’allumer une pièce. La lumière du soleil peut être suffisante.
- Trouver des affichages de vigilance ludiques pour sensibiliser… « Ça n’est pas Versailles ici » étant un des slogans les plus connus.
- Une vigilance sera sans doute à avoir autour des illuminations de Noël : Regarder où les services des mairies branchent les installations. De même pour ce qui dépend des paroisses, être attentifs à la sobriété là aussi.
Le chauffage :
- Installer des programmateurs de chauffage afin de limiter les périodes de chauffe en journée et créer un abaissement quand les locaux sont inutilisés ou la nuit.
- Une température de 19° dans les locaux publics a été instaurée dans une loi de 1973 qui faisait suite au chocs pétroliers, avec recommandation d’en faire autant pour les particuliers.
- Equiper les salles de thermomètres
- Essayer de mettre en place une gestion des locaux : adapter les salles utilisées à la taille des groupes, du coût de la salle, etc. Tout en étant attentif à ne pas se couper des plus fragiles.
- Responsabiliser les personnes qui utilisent les locaux : attention à ne pas ouvrir les fenêtres avec les radiateurs de la pièce allumés, appeler les personnes à venir bien couvertes aux réunions.
- Etre attentif à l’humidité dans les locaux.
- Dans les églises, couper les zones de chauffages quand elles sont indépendantes les unes des autres. Inviter les personnes à se regrouper. Suivant les circonstances, trop peu chauffer peut avoir des conséquences sur le mobilier (moisissure des chaises, conséquences sur les orgues)
- Inventorier les lieux mal isolés, et essayer de les utiliser le moins possible.
- EN AUCUN CAS il ne faut couper la VMC
Utilisation du numérique et autres appareils électriques
- Eteindre les appareils au lieu de les mettre en veille.
- Ne pas laisser des chargeurs de téléphones sur les prises quand ils ne chargent pas un appareil
- Vider les boîtes mails des messages qui n’ont pas besoin d’être conservés.
Déplacements
- Discerner s’il est préférable de se réunir en visio ou en présentiel
C’est possible : l’équipe diocésaine du CCFD-Terre solidaire fait une rencontre sur deux en présentiel
- Faire que le covoiturage devienne un réflexe pour les formations, les rencontres diocésaines. Demander à ce que la liste des participants soit envoyée.
- Organiser des covoiturages pour aller à la messe (via l’application Go messe par exemple ou en invitant les paroissiens à s’organiser)
C’est possible : La paroisse Notre Dame en Ouche utilise l’application Go messe
- Quand c’est possible, privilégier la marche ou le vélo, inciter les paroissiens qui le peuvent en ce sens. Voir avec la mairie s’il est possible d’installer des râteliers à vélos près de l’église.
Pour tout cela vous pouvez vous appuyer sur l’écodiagnostic d’Eglise verte : https://www.egliseverte.org et les fiches pratiques accessibles sur le site : https://www.egliseverte.org/ressources-outils/.
Le label Eglise verte est un outil à destination des paroisses / Églises locales ainsi que des œuvres, mouvements, monastères et établissements chrétiens qui veulent s'engager pour le soin de la création
Commencer est souvent le plus difficile, tant les enjeux sont immenses et les solutions semblent complexes. Grâce à une méthode pas à pas, le label a pour objectif d’aider une communauté à démarrer ou à renforcer sa démarche, de l'accompagner dans sa progression, d’afficher son engagement.
Le label n’est pas une fin en soi mais un outil d’encouragement et de progression.
Les déclinaisons du label Eglise verte
Lancé en 2016, il intéresse un grand nombre de communautés. 550 sont engagées en avril 2021. Différentes déclinaisons sont en cours d'élobaration. Le label rencontre un franc succès (déjà plus de 500 communautés labellisées), ce qui a conduit l'équipe qui le porte à proposer des déclinaisons du label pour adapter l’éco-diagnostic aux enjeux de différents types de communautés. La déclinaison “Pollen” pour les groupes de jeunes niveau collège-lycée est en phase de test cette année scolaire, de même qu’"Église verte - Jeunes”, pour les aumôneries. Le test pour les associations vient d’être lancé et celui pour les monastères se prépare, en attendant celui pour les familles ! Les éco-diagnostics incluent des questions sur la politique vis-à-vis des salariés, des bénévoles et des bénéficiaires pour les associations, tandis que les domaines “hôtellerie” et “artisanat” sont par exemple développés pour les monastères.
Pourquoi adhérer au label Église verte ?
- Nous croyons que Dieu se révèle par son œuvre, et qu’il l’a confiée aux hommes qui doivent la cultiver et la garder,
- La vie sur terre est une bénédiction et montre l’amour de Dieu, et qu’agir pour la préserver est une façon d’aimer son prochain et d’agir pour la justice,
- La crise écologique nous engage à entendre le cri de la terre qui
gémit en travail d’enfantement
(Rm 8,22) et à choisir, dans l’espérance, des modes de vie qui préparent l’émergence d’une création nouvelle maintenant et au delà, - Le peuple de Dieu peut prier et agir pour apporter cet espoir au monde,
- Nous avons conscience que c’est en nous convertissant ensemble que nous arriverons à bâtir ce monde plus juste et écologique nécessaire à la survie de l’humanité.
Comment ça se passe ?
Le label concerne une communauté (paroisse, lycée, maison diocésaine…). Il y en a près de 500 en France en septembre 2020. Le programme est œcuménique.
Un éco-diagnostic simple permet de progresser selon plusieurs niveaux : Graine de Sénevé, Lis des champs, Cep de vigne, Figuier, Cèdre du Liban.
Dans le diocèse de Séez, plusieurs communautés ont fait le choix de progresser sur le chemin de l'écologie à l'aide du label Eglise verte. Deux ambassadeurs sont formés pour accompagner cette démarche : Frère Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et soeur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Si vous souhaitez vous lancer, n'hésitez pas à les contacter et à consulter le site internet du label.





10h15 : Envoi en ateliers :
- Atelier Arbre : qui es-tu ? chez Gine
Atelier légumes de nos jardins salle à manger des frères avec frère Dominique - Atelier racines des plantes salle de réunion des frères avec frère Paul
- Atelier vidéo à l’église avec Jean-Pierre Bégyn
- Montage power-point “mycorhizes” à la salle des fêtes avec frère Emmanuel
- Expo photo à la salle des fêtes avec le Club Photo de Flers
- Atelier intériorité entrée du Clos Ulysse avec Laure Horion
- Atelier teinture végétale salle Mongodin avec Hannah Wenger
- Atelier Classement de mot chez Mireille et Claude avec Solange Weiss et Sophie
11h30 Atelier Apéro politique sous la halle avec Etienne Fels
12 h30 : Pique-nique tiré des sacs à la salle des fêtes
14 h : Lancement des ateliers de l’après-midi
14 hTable-ronde : les racines de nos vies ?
16 h 30 : Célébration en l’église de La Carneille intégrant quelques réalisations des ateliers
17 h 30 : Au revoir autour d’un verre de l’amitié
Toute la journée : Librairie dans la salle du Conseil municipal, Orgue de Barbarie avec Myriam Guillet