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Traditionnellement perçu comme préparation à Noël, l’Avent rime souvent pour beaucoup de nos contemporains avec préparatifs multiples (achat de cadeaux, organisation des repas familiaux, planification des vacances de fin d’année…). Contrairement à ce tourbillon consumériste, c’est dans la sobriété liturgique que l’Eglise vit ce temps, enseignant aux chrétiens, qui cheminent pendant quatre semaines, comment demeurer joyeusement dans l’attente et l’espérance :

Avent 4 bougies

Origine et développement du temps de l’Avent

Etymologiquement, le mot Avent provient du terme latin Adventus, qui signifie avènement. Dans le culte païen, il désignait un jour spécial où l’on fêtait la venue d’un dieu dans son temple. Dans le culte chrétien, il désigna en premier lieu Noël puis, par la suite, l’ensemble du temps autour de la Nativité avant de correspondre uniquement aux semaines précédant cette célébration. De par son sens, le terme Avent se rapproche des mots Natale (naissance) et Epiphania (manifestation), ce qui montre combien le temps de l’Avent est étroitement lié aux fêtes de Noël et de l’Epiphanie.

A l’origine, l’Avent semble avoir été, en Gaule et en Espagne et aux IVème et Vème siècles, une sorte de période ascétique marquée par un jeûne de trois semaines, allant ainsi du 17 décembre à l’Epiphanie. Toujours est-il qu’à cette époque, il ne s’agissait pas seulement d’un temps de préparation à Noël et/ou à l’Epiphanie mais d’une célébration chrétienne voulant contrer les Saturnales (réjouissances romaines) et les autres fêtes païennes célébrant la fin de l’année. Le 17 décembre correspondait à la fois au début des Saturnales et du jeûne. D’autre part, les Saturnales prenaient fin le 23 décembre, tout comme les « Grandes Ô » caractéristiques des vêpres de cette période et conservées encore aujourd’hui. Sans doute nous faut-il voir ici une volonté délibérée de l’Eglise de s’opposer vivement au paganisme en vigueur à l’époque.

Plus tard, le temps d’Avent a été prolongé, allant ainsi de la saint Martin à la Nativité. Il a pris le nom de « jeûne de saint Martin » et durait quarante-deux jours, ce qui explique que l’on trouvait dans les lectionnaires non pas quatre dimanches d’Avent comme aujourd’hui, mais six. Par ailleurs, le temps de l’Avent a fait son apparition à Rome dans la deuxième moitié du VIème siècle et semblait être, à travers les diverses célébrations, une préparation catéchétique et pénitentielle aux fêtes de Noël. Peu à peu, cependant, l’Avent, qui, à partir de l’époque carolingienne ouvrit l’année liturgique, ne représentait plus une pratique préparatoire mais bien un temps liturgique avec sa signification propre tel que nous le connaissons encore actuellement. En affirmant que l’Eglise « déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’Incarnation et la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte, et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’avènement du Seigneur »[1], le concile Vatican II semble considérer l’Avent comme l’aboutissement du cycle dominical.

Sens de l’Avent

Comme nous l’avons vu, aux VIème et VIIème siècles, l’Avent se définit avant tout par un temps de préparation à la fête de Noël. Cependant, vu l’importance que cette fête a revêtue dans les siècles suivants, l’Avent prend également une connotation d’attente. Outre l’attente joyeuse de la naissance du Sauveur, l’Avent tourne nos regards vers la manifestation glorieuse du Seigneur, la parousie. Tel est le sens biblique et eschatologique du mot Avent. Cette attente vigilante, l’Eglise la vit à l’exemple des prophètes qui ont attendu la venue du Messie et parmi lesquels on trouve tout spécialement Isaïe et Jean-Baptiste, sans oublier, sur un autre registre, Marie.

Dans l’un de ses sermons, Saint Bernard de Claivaux  nous éclaire tout particulièrement sur ce sens du mystère de l’Avent. Voilà ce qu’il écrit : « Nous savons qu’il y a une triple venue du Seigneur. La troisième se situe entre les deux autres. Celles-ci, en effet, sont manifestes, celle-là, non. Dans sa première venue, il a paru sur la terre et il a vécu avec les hommes, lorsque – comme lui-même en témoigne – ils l’ont vu et l’ont pris en haine. Mais lors de sa dernière venue, toute chair verra le salut de notre Dieu et ils regarderont vers celui qu’ils ont transpercé. La venue intermédiaire, elle, est cachée : les élus seuls la voient au fond d’eux-mêmes, et leur âme est sauvée. »[2] Célébrer l’Avent, c’est donc communier au dessein de Dieu sur le monde, en étant vigilant et joyeux.

La liturgie du temps d’Avent

Marquant l’entrée dans une nouvelle année liturgique, l’Avent comporte quatre semaines marquées par deux étapes. La première s’inscrit entre le premier dimanche de l’Avent et le 16 décembre et renvoie plus spécifiquement à l’Avènement du Seigneur. La deuxième, quant à elle, s’échelonne du 17 au 24 décembre et vise la préparation de Noël proprement dite. Cette double étape, propre au temps de l’Avent, est particulièrement signifiée dans les deux préfaces. La première mentionne les deux avènements du Christ et la deuxième célèbre « celui que tous les prophètes avaient annoncé, celui que la Vierge attendait dans le secret de son amour, celui dont Jean-Baptiste a proclamé la venue et manifesté la présence »[3].

Au cours des eucharisties dominicales du temps de l’Avent, les lectures proposées mettent en valeur les divers aspects du mystère de l’Avent. La première lecture nous renvoie aux prophéties messianiques de l’Ancien Testament, avec notamment les oracles d’Isaïe, de Baruch et de Sophonie. Celles du quatrième dimanche sont les plus importantes car elles expriment explicitement qu’une femme enfantera un descendant de David, qui portera le nom d’Emmanuel. Concernant les Evangiles, on retrouve de nombreuses similitudes entre les années A, B et C. Le premier dimanche évoque la manifestation du Seigneur à la fin des temps, le deuxième et le troisième nous présentent le ministère de Jean-Baptiste, enfin le quatrième nous annonce la maternité toute proche de la Vierge. Les lectures comme les prières de l’Avent nous montrent combien ce temps est un parcours dont l’espérance est progressivement nommée. Les mots-clés de chemin, de marche jalonnent ces différents dimanches, évoquant ainsi le dynamisme de la foi et entretenant l’espérance.

Accompagné de belles traditions que sont, par exemple, la couronne de l’Avent et la crèche, riche également d’un beau répertoire musical, ce temps liturgique « est le temps de la présence et de l’attente de l’éternité. Précisément pour cette raison, c’est, de manière particulière, le temps de la joie, d’une joie intériorisée, qu’aucune souffrance ne peut effacer. La joie du fait que Dieu s’est fait enfant. Cette joie, présente en nous de manière invisible, nous encourage à aller de l’avant avec confiance. La Vierge Marie, par qui nous a été donné l’Enfant Jésus, est le modèle et le soutien de cette joie profonde. Puisse-t-elle nous obtenir, fidèle disciple de son Fils, la grâce de vivre ce temps liturgique vigilants et actifs dans l’attente. »[4]

Père Stéphane CAILLIAUX, prêtre du diocèse de Séez

[1] Concile Vatican II, Sacrosanctum concilium, n°102.

[2] Sermon de Saint Bernard in La liturgie des heures, mercredi de la première semaine de l’Avent

[3] Missel romain, 2ème préface de l’Avent

[4] Pape Benoit XVI, Homélie des vêpres du 28 novembre 2009.

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